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Romain-La-Roche, aujourd'hui...
De 1980
à 1991, plus de 100 fouilleurs se sont relayés pour mettre
au jour plus de 25000 ossements, restes bien conservés d'animaux
de la préhistoire que nous venons de découvrir au fil des
pages.
Ainsi, plusieurs centaines
de mètres cubes d'argile et de pierres ont été minutieusement
fouillées pour permettre de mieux comprendre l'environnement
des premiers Néandertaliens, il y a 150000 ans.
Actuellement, tout a été
mis en oeuvre pour reconstituer cette période de notre passé.
L'homme a dû s'adapter aux climats souvent froids et aux milieux
parfois hostiles qui régnaient dans le grand quart nord-est
de la France à la fin de la glaciation
du Riss. Des paléontologues, des préhistoriens ou encore
des géologues de différents laboratoires et universités étudient
les informations récoltées lors des fouilles afin de faire
"parler" chaque os et chaque couche de terrain, véritable
témoin de notre passé.
Romain-La-Roche, demain...
L'aven
est bien loin d'avoir livré tous ses secrets. De nombreuses
questions restent posées. Quelle est la part réelle de la
population animale piégée naturellement ou tuée par des carnivores
tels que le lion-panthère des cavernes ? Quelle est la part
de l'homme préhistorique dans ce véritable carnage ?
C'est pourquoi il conviendra,
dans un proche avenir, de reprendre les fouilles afin d'étudier
les couches inférieures non auscultées jusqu'à présent. Bien
que la fouille ne soit pas terminée et que les travaux de
détermination des os et d'étude de tous les ordres soient
en cours, Romain-La-Roche s'inscrit dans un ensemble de gisements
relativement fournis et constitue l'un des sites paléontologiques
et préhistoriques majeurs en France et en Europe.
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