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Georges CUVIER, le père de la Paléontologie
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Le père de la Paléontologie

      Depuis l'antiquité et jusqu'au Moyen Age encore, les amas de coquillages conservés à quelque distance des rivages sont considérés comme des témoignages du déluge, et les ossements exhumés des couches terrestres comme des restes d'une prétendue race d'hommes géants.
      Certes, au XVIe siècle, Bernard Palissy osait dire que les coquillages étaient de véritables coquilles, déposées autrefois par la mer, dans des lieux où elle se trouvait alors, mais il n'eut aucun écho dans le monde scientifique; si bien que Voltaire, au XVIIIe siècle, put encore dire que les fossiles étaient tombés des manteaux des pélerins et que les poissons pétrifiés n'étaient que les restes de leurs repas. C'est seulement Buffon qui dissipera les incohérences en pensant : "qu'il y a eu des espèces disparues, c'est à dire des animaux qui ont autrefois existé et qui n'existent plus"

 

Les ossements fossiles d'ichthyosaure, dessinés par G. CUVIER

 

Les ossements fossiles des crânes de rhinocéros, dessinés par G. CUVIER

 

      Voyons plus en détails les travaux de Georges CUVIER qui font dire de lui qu'il est le " père de la paléontologie ".
      A partir des données zoologiques connues, comme celles concernant la morphologie et l'anatomie des éléphants, CUVIER démontre, par comparaison avec des ossements fossiles et par mise en évidence des ressemblances et des différences, l'existence d'une espèce disparue différente de l'éléphant actuel : le mastodonte.
      Puis par d'autres ossements épars, toujours en appliquant le principe de correspondance des formes, il compose le squelette entier d'un autre grand mammifère disparu : le mégathérium.

 

Planche d'ossements fossiles de mégathérium dessinés par Georges CUVIER

 

Les ossements fossiles des crânes d'éléphant, déssinés par Georges CUVIER.

 

Les ossements fossiles du squelette d'éléphants, déssinés par G. CUVIER.

      Pour CUVIER, la population des grands mammifères, mastodontes, mégathérium, mais aussi mammouths, antérieure à l'homme, fut détruite par des catastrophes naturelles, "véritable révolution" locale. Elle fut remplacée par celle existant actuellement, venue d'autres continents.
      Ces grands mammifères terrestres ont été précédés par des "animaux bizarres" que CUVIER reconstitue à partir de fossiles trouvés dans les carrières de la région parisienne. Il s'agit des paléothérium et d'anoplothérium. Ceux-ci, à leur tour, ont été devancés sur terre par des "animaux monstrueux" : le plésiosaure, défini par CUVIER comme étant un reptile marin ayant des pattes de cétacés, une tête de lézard et un long cou; le ptérodactyle, reptile volant, possédant des dents sur la partie antérieure de ses mâchoires.
      CUVIER pense qu'il n'existe pas d'hommes fossiles. Pour lui, l'homme vivait dans des endroits où ne se trouvaient pas les espèces animales disparues : l'espèce humaine fut donc moins touchée par les révolutions successives du globe.

      Après CUVIER les premiers ossements humains seront identifiés avec certitude.

 

Les ossements fossiles du mosasaure (reptile marin) dessinés par Georges CUVIER

 

Les ossements fossiles de crocodiles d'Honfleur, dessinés par G. CUVIER

 

 

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